Miss Marple
Miss Marple, héroïne d'Agatha Christie, résolvait les énigmes qui lui étaient posées en faisant référence à des situations particulière (la femme du pasteur, une voisine, le laitier, ...) qu'elle extrapolait à une situation plus générale.
La séparation de la Belgique me fait furieusement penser à mon divorce.
Lors d'une discussion un peu chaude que j'ai eu avec celle qui était encore mon épouse, j'ai lancé en boutade : "Et quoi, tu veux divorcer".
Elle ne fit ni une ni deux, pris la balle au bond et entama la procédure.
Lors de la première réunion chez le notaire pour déterminer le montant des pensions des enfants et de la répartition des biens, je me suis rendu compte qu'elle y était parfaitement préparée, avait fait tout ses comptes et planifié son avenir, qu'elle avait en fait déjà divorcé depuis plusieurs mois, si pas années.
De mon côté, encore sous le choc, j'étais venu la tête et les mains vides.
Conclusion, j'ai tout accepté, n'ayant aucune contre proposition à lui opposer.
La situation belge me fait parfaitement penser à cette situation.
D'un côté nous avons la Flandre qui a son plan d'avenir, a déjà lâché la Belgique depuis de nombreuses années et n'attend que de partir avec l'argenterie et les plus beaux meubles.
De l'autre nous avons les francophones qui vivent dans l'illusion que rien ne va fondamentalement changé, qu'il n'est même pas la peine de vouloir commencer à penser imaginer une situation où ils se retrouveront seuls.
Au lieu de cela, ils se disputent pour savoir qui aura la petite cuiller en argent qui resterait cachée derrière le meuble déglingué que leurs "conjoint" n'a pas vue afin d'amoindrir la pauvreté de sa région.
D'anticipation, point; de prospective, aucune; de proaction, de proposition nada.
Comme sœur Anne qui ne voit rien venir...
J'ai mis des années à m'en remettre, à me reconstruire. Et ce n'est pas encore fini.
Tout cela augure le pire pour notre avenir.
Pas à cause des Flamands, de notre propre faute.
Pour paraphraser Lenine : "Nous leur avons vendu la corde pour nous pendre" (même pas vendu, donné) afin que certains gardent leur petits pouvoirs et avantages, sans se soucier une seconde du futur de notre communautés et nos régions.
La séparation de la Belgique me fait furieusement penser à mon divorce.
Lors d'une discussion un peu chaude que j'ai eu avec celle qui était encore mon épouse, j'ai lancé en boutade : "Et quoi, tu veux divorcer".
Elle ne fit ni une ni deux, pris la balle au bond et entama la procédure.
Lors de la première réunion chez le notaire pour déterminer le montant des pensions des enfants et de la répartition des biens, je me suis rendu compte qu'elle y était parfaitement préparée, avait fait tout ses comptes et planifié son avenir, qu'elle avait en fait déjà divorcé depuis plusieurs mois, si pas années.
De mon côté, encore sous le choc, j'étais venu la tête et les mains vides.
Conclusion, j'ai tout accepté, n'ayant aucune contre proposition à lui opposer.
La situation belge me fait parfaitement penser à cette situation.
D'un côté nous avons la Flandre qui a son plan d'avenir, a déjà lâché la Belgique depuis de nombreuses années et n'attend que de partir avec l'argenterie et les plus beaux meubles.
De l'autre nous avons les francophones qui vivent dans l'illusion que rien ne va fondamentalement changé, qu'il n'est même pas la peine de vouloir commencer à penser imaginer une situation où ils se retrouveront seuls.
Au lieu de cela, ils se disputent pour savoir qui aura la petite cuiller en argent qui resterait cachée derrière le meuble déglingué que leurs "conjoint" n'a pas vue afin d'amoindrir la pauvreté de sa région.
D'anticipation, point; de prospective, aucune; de proaction, de proposition nada.
Comme sœur Anne qui ne voit rien venir...
J'ai mis des années à m'en remettre, à me reconstruire. Et ce n'est pas encore fini.
Tout cela augure le pire pour notre avenir.
Pas à cause des Flamands, de notre propre faute.
Pour paraphraser Lenine : "Nous leur avons vendu la corde pour nous pendre" (même pas vendu, donné) afin que certains gardent leur petits pouvoirs et avantages, sans se soucier une seconde du futur de notre communautés et nos régions.