mardi 20 mai 2008

Askoy II

L'Askoy II est le dernier bateau de Jacques Brel.
Il était ensablé quelque part en Nouvelle Zélande, il a été ramené en Belgique (en Flandre certainement) pour y être restauré par des chômeurs de longue durée.
Rien qui ne casse 3 pattes à un mouton dans cette histoire...

Là où ça se corse, c'est lorsqu'on apprend que ce chantier sera en partie subsidié par la Flandre qui en fera une sorte d'ambassadeur des villes côtières flamandes.
Où on voit parfaitement qu'une fois de plus la Flandre pille le patrimoine belge pour le détourner à son propre profit.
Brel, que je sache, n'était certainement pas de son vivant un porte-parole de la Flandre, bien au contraire.

2 Comments:

Blogger François said...

L'opinion me semble réductrice!

Brel était l'exemple le plus authentique de Belge accompli. Ni flamand, ni wallon!

Il suffit d'écouter ses interviews où il proclame son exaspération des conflits politiques, et puis toutes les traductions flamandes de ses chansons...

23 mai 2008 à 15:02  
Blogger Ø said...

Il est clair que c'est pour la pureté du geste que les Flamands ont récupéré cette épave.
Brel n'est perçu ni comme flamand, ni comme francophone. Certainement pas comme Wallon, peut être comme Bruxellois pour le Belges et surtout comme Belge pour le reste du monde.
En s'appropriant cette épave (pas Brel, le bateau) la Flandre d'une part nie le caractère belge de Brel à l'intérieur de la Belgique, d'autre part réduit la Belgique à la Flandre en direction de l'étranger.

C'est un peu comme le peintre Delvaux, né près de Huy mais qui a terminé sa vie à Furnes et dont le musée se trouve à Saint Idesbald.
Bientôt son origine wallonne et sa vie francophone sera tout à fait anecdotiques.

24 mai 2008 à 10:44  

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